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Théâtre – Les Sauveurs


Les Sauveurs Théâtre de la Pierre blanche A l’invitation du Carrefour laïque de Viviers Samedi 10 septembre, 20h30 Théâtre municipal de Viviers Une rencontre miraculeuse, en pleine rue, va transformer, bouleverser et finalement détruire une famille en proie aux difficultés ordinaires de la vie : problèmes récurrents d’argent, difficultés relationnelles entre parents et enfants, bref, le pain quotidien de beaucoup d’entre nous. Croyant faire le bonheur de tous, le père de la famille Flores décide de sous-louer à Mr Fergodivio une chambre dans la maison familiale, à des conditions très avantageuses pour le propriétaire. Trop beau pour être vrai ! Mais le locataire va très vite se révéler être un tyran, exigeant, pour commencer, que disparaissent de la maison les petits riens, les petits plus qui rendaient acceptables ce qui ne l’était pas. Doivent donc disparaître plantes, fleurs, oiseaux, alimentation locale et d’une façon plus générale tout ce qui renvoyait aux coutumes de la maisonnée.

Le fils,  Jorge Flores, en rébellion contre le père, sera le premier à partir, avant que le despote n’oblige le père à punir, en la frappant, la mère, accusée d’avoir désobéi aux ordres du locataire, étape dans une descente aux enfers qui se conclura par l’élimination physique de la gêneuse !

« Les Sauveurs » est donc une métaphore de la domination économique, de la déculturation, en un mot, de la colonisation. La marchandisation de la vie comme illustration du triomphe de l’aliénation dans des rapports réduits à du quantifiable, à des échanges monétaires. Peut-on vendre son identité ? Chacun des membres de la famille incarnera l’une des attitudes possibles, la révolte, le compromis, l’acceptation, la soumission. La pièce est de Ricardo Prieto, un romancier, dramaturge et poète uruguayen né en 1943. Il s’inscrit dans la lignée des auteurs, qui, comme Beckett ou Ionesco émargent au théâtre de l’étrange et de l’absurde en brisant les limites du réalisme. L’humour est noir et le rire s’étrangle dans l’intensité dramatique du propos.

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